Feux de forêt, sécheresse, ouragans, inondations… il ne se passe plus une journée sans qu’il y ait une région du monde touchée par une catastrophe naturelle. Comme le souligne le dernier rapport du GIEC, si certains changements climatiques sont naturels, la hausse des températures et les phénomènes météorologiques extrêmes que nous connaissons aujourd’hui sont le résultat direct des activités humaines. Bien que les États, les organisations, les entreprises et les individus prennent des mesures pour atténuer cette crise naissante, selon les Nations unies, nous ne sommes pas en bonne voie pour atteindre l’objectif fixé par les accords de Paris de limiter la hausse de la température de la planète à 1,5 °C par rapport au niveau préindustriel. Alors, que faire ? Des plans d’action territoriaux pour le climat !
Cette année a été marquée par des conditions météorologiques extrêmes. Partout dans le monde, des villes de toutes tailles ont été ravagées par des catastrophes naturelles.
Que ce soit par leur engagement pour un aménagement urbain durable, le traitement des déchets et de la pollution, la préservation de la biodiversité ou la sensibilisation des consommateurs et des entreprises à la politique environnementale, les collectivités locales jouent un rôle majeur dans la mise en œuvre des programmes environnementaux au sein de leurs territoires. Les projets de développement durable et de protection de l’environnement étant très complexes et de grande envergure, il est important que les collectivités locales fassent participer leurs citoyens à l’identification des priorités et à la co-construction de solutions concrètes.
La nature des enjeux climatiques est complexe et multiple. Par conséquent, lors de l’élaboration de plans d’action pour le climat, les collectivités et les organisations locales doivent impliquer diverses parties prenantes de manière cohérente et transparente, pour identifier des solutions concrètes et réalistes. Pour que cette démarche soit un succès, les citoyens doivent avoir la possibilité d’exprimer leurs préoccupations, de peser sur les politiques, de suggérer des idées d’actions locales et de débattre de la manière dont ils souhaitent lutter collectivement contre le changement climatique.